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lundi 5 janvier 2009

Résoudre la crise: 1- démonter les cloisons...

je viens de trouver une bonne synthèse de la crise (par Alain Sueur) actuelle... j'y réponds:
Votre synthèse de la crise est limpide. Je voudrais revenir sur votre dernier paragraphe; d'abord le "tout le monde il est beau..gentil (???)", je ne peux y croire, puisque la méfiance populaire vis à vis des gouvernants est prononcée, que la richesse ostentatoire est souvent synonyme de magouilles... et que les "petits" ne peuvent de toute façon pas agir... (qui le peut vraiment..? mis à part les acteurs du système !). Nous nous sommes fait avoir par confiance en la beauté des protections et de la logique de nos démocraties qui défend légalement tout individu. Mais alors que les politics recevaient les coups, les banquiers et autres assureurs... et autres industriels (du BTP par ex), prenaient place en construisant les engrenages de leurs profitables marchés...Ainsi, les apparences nous donne à voir des élus, des hiérarchies qui manoeuvrent. Mais les mécanismes de la machine systémique "capitalisme/ultra-libéralisme/luxe" font avancer une toute autre machine que celle d'une société libre. Tout se passe encore comme si nous avions en apparence un paquebot "société de consommation" (monde économique et solutions restreintes = pseudo-démocratie et aliénation aux cycle de la consommation), sur lequel les populations se sont calées, y vivent finalement assez bien de confitures télémédiatiques lointaines et rieuses... mais ne distinguent pas le cap de son capitaine: "ce qui arrive est de sa faute". Or ce capitaine n'utilise de fait que des commandes factices (voir théories économiques et démonstration mathématiques(statistique de justifications décisionnelles... on dit quoi déjà: tout est faux lorsque l'on change de repère)... car entre deux ponts, la machinerie est supervisée par des mécano profiteur/égoïstes qui ne voient que la petite fuite de carburant qu'ils ont percée à leur profit. C'est là que tout devient dantesque: l'illusion globale d'une démocratie faite de représentant eux-mêmes ergonomes de leurs commandes, mais ignorant tout des divers compartiments occupés par les opportunistes. Ceux-ci sont entre 2 cloisons et bricolent des circuits de plus en plus complexes, que leurs pairs eux-mêmes finissent par ne plus savoir où sont les boutons: chacun devient le maître de son appareil tandis que le paquebot "conso'M" continue vers un cap absolu, indistinct et trouble. Personne n'est plus capable de stopper cette machinerie infernale, car aucun n'a les commandes d'aucune. La stratégie de l'engrenage est au comble: certaine ont explosé, d'autres chauffent dangereusement, là-dessus les passagers continuent dans leurs chambres, de voir le monde tel qu'on leur dit... de cette image, il me reste à déduire que: 1- ce paquebot doit être visité, de fond en comble et prudemment, car certaines portes sont piégées, menaçantes (ex: le cycle de l'automobile: achat/soustraitance/chomages....), mais bien d'autres cabines sont équipées de quelques mauvais crans. 2- chaque mécano doit être convoqué auprès du Haut-Commandement (HC) démocrate (le capitaine n'est pas capable, seul de résoudre tout cela...il aurait trop tendance à se faire corrompre...) ce HC est constitué d'emblée par des représentants syndicalistes, des représentants en choucroute, et puis fort heureusement, de gens, anonymes mais volontaires à faire évoluer le système. 3- le HC est donc une première étape à constituer, tout en se préoccupant (qui on ?: et bien les "anonymes"/bénévoles/volontaires); de l'honnêteté des pseudo-représentants... 4- bref une première visite des locaux se fait: constat: les plans des cabines sont des faux ! ayant enfin dévoilé leurs "stratégies", les mécanos s'aperçoivent eux-mêmes, enfin qu'ils font partie intégrante du bateau, et que leur comportement est délirant: ils réparent des composants, en ajoutent et crée des tuyauteries vers les autres cabines pour mieux se délester de leur pollution: derrière la cloison, une autre "compagnie" accepte ce deal en créant une nouvelle machine absorbant ces déchets... Elle le fait en substituant ce qui parfois était nécessaire aux autres passagers (ex: brevets et droits d'auteurs...) 5- à cette étape, les découvertes sont terribles: une bonne partie des cabines passagers a été démontées, pour laisser apparaître que les encloisonneurs mécanos sont partout: même la nourriture servie au carré provient du "recyclage" des coquelets mélangé à 30% de soja transgénique et 23 % de glutamate... etc, le capitaine commence à entrevoir l'écume derrière son écran LCD éteint: le programme arrêté, l'ensemble continue à dériver comme si de rien: le bateau n'a jamais eut de commandes directes et responsables: les passagers sont conduits vers les enfers du vide sociétal. 6- le HC a démonté lui-même une bonne partie des machineries et commencé à débobiner des fils et constituer des groupes humains électriciens de métier, qui s'occupent des "pieuvres": des compteurs sont à l'essai et des jauges commencent à indiquer que des cabines sont alimentées... Les liaisons entre personne ne se font plus que d'humains à humains et aucun programme ne peut bloquer ces échanges en impératif mécaniste (fini les compta/normes dictat pour de pseudo-sécurités, édictée selon toute vraisemblance losqu'un des encloisonneurs a laissé choir une cloison sur un couple et leurs 2 enfants en bas âge. l'accident n'a pas compromis la machinerie mais a laissé passer une mutation d'encloisonneur: un lutin barbare... bon enfin à suivre.. merci de votre inspiration, j'espère ne pas être trop confus auprès de vos lecteurs accroupis devant leurs postes, qui se demandent encore qui va frapper à leur porte ce soir: huissier/assureur/commercial ? bonne Année à tous ! à très bientôt !

- je reprendrai bien sûr cette analyse et surtout ma réponse pour distinguer les acterus involontaires de ce système...
à publier vers le site fr2025

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