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artist-architect en cours de constitution d'un atelier d'architecture sociétale ...

vendredi 8 mai 2009

épondre aux écolo...

Ta caricature est surement plus vraie que nature... Mon assurance est faite d'info, mais oui, je mets une certaine conviction (dernièrement trop orale qu'écrite) dans des possibles qui me paraissent aller dans le (..."mon ?") bon sens. Sur le terme baba, ouaip, là j'ai toujours ce doute sur la portée sociétale du mouvement écolo... (l'écologie est un fond commun, une base... pas vraiment un but politique...) et pourtant ça hurle à tout va pour revenir à des solutions soit disant satisfaisantes, au mépris d'une technologie qui pourrait aider à la préservation et l'entretien des espaces encore naturels... Le hic est dans le "tout techno ou tout moyen-ageux..."! Mais sans opposer tout cela et en acceptant que l'industrie dans sa forme de production massive mais optimale (en théorie) puisse résoudre des problèmes de juxtaposition/inclusion de la Nature dans notre espace humain. Mon comportement se demande si les 200m que j'ai à faire pour porter mes emballages/bouteilles dans le container vont servir à préserver et prolonger des espaces naturels (par ex: allonger le temps de pousse d'arbres, utiliser moins de pétrole ...) OU bien seulement à nourrir une entreprise (grosse du type vinci/areva/bouygues-filiales...etc) à mes frais !
--> pour l'architecture sociétale: je suis persuadé que nous pouvons vivre dans n'importe quel environnement (voir bidon-villes...), dans des grottes, sous des arbres... oui, l'homme peut se soumettre à son espace direct.
Mais il est temps de voir que le durable n'est pas seulement de conserver du matériel naturel (pétrole/herbe/aliments...) mais aussi de nous mettre à l'abri dans un environnement véritablement choisi, créatif et ouvert à l'accueil...
Les villes sont une solution au "mitage" ou au morcellement des paysages et des communications (une petite maison en plein milieu de la colline, c'est chouette, tout le monde voudrait y être ...) mais cela a constitué des surcouts en nombre de voiries/canalisations/bornages en tout genre...etc qui sont les premiers freins à un investissement collectif partagé: ainsi effectivement on peut distinguer plusiseurs points:
-- pour l'actuelle politique de relance des grands travaux... de grandes constructions sont d'abord des investissements internes: "faire tourner la boutique" du copain 'entrepreneur (grands ponts/tours...) mais après cela , on se retrouve avec des locaux fermés, inutilisés et à réhabiliter ... (et là on retombe dans la pratique précédente: fournir du travail !!! C'est tout le travers de l'industriel immobilier: vendre sans autre but que de fournir des locaux !!!
-- Mais on a aussi la densification qui permettrait donc des rapprochements, des simplifications et des flux limités... (= travaillez 10h/ dormez sur votre lieu de travail et gardez 3jours pour vous de retour dans votre campagne ???) à quand les hotels d'employés (qui en aurait marre de perdre 2h30 par jour ??? ... etc
-- la densification est-ce la ville de demain ? Les tours seront aérées, inclueront des espaces vert et des fermes hydroponiques, des batiments seront dotés d'appareils fournissant de l'électricité (éoliennes/nanomécanismes et quartz/panneaux solaires propres/accumulation des chaleurs passives...); l'espace au sol serait rendu public (un semi-privé pour plus de hauteur...), avec soit un ombrage, soit au contraire un ensoleillement maximum (dépend de votre hémisphère géographique...))
-- mettre au point une ville vivante et non des espaces d'expositions d'objets étincellants et dominants pour une ville où la circulation est aussi aérienne (je parle de passerelles, de cheminement en altitude...) le tout dans une msie en oeuvre qui soit proche de la sculpture et du paysage...
-- nous en sommes loin, la ville actuelle est encore le rendez-vous commun, et son historicité est préservé par ses "propriétaires", je mets des guillemets, parce que j'ai beaucoup de mal pour un espace central commun/collectif qui soit capturé par quelques élites et accapareurs historiques (quand ce ne sont pas des investissments banquiers purement financiers...)
-- nous devrons passer pas mal de remise en cause de pseudo-droits avant d'obtenir que cela change...
-- il reste donc la ville nouvelle, celle qui n'est pas que l'expérience économique de quelques investisseurs, mais une ville qui se construit avec ses habitants, dans un sens de partage de leur communauté, mais aussi AVEC une vision de la transformation et des accueils possibles de leur ville. Le tout est de savoir si on peut conduire un camion, une grue, couler du béton/de la terre/des fibres... snas avoir besoin d'un industriel pour cela ? qui fait le camion ? plusieurs personnes qui veulent mange/se distraire... qu'est-ce qui les empêche de travailler à ce véhicule et d'avoir un espace dans cette ville ? leur choix géographique/famlilial/perso de vie quelque part... mais pas là...
-- mais si maintenant, vous dites que votre travail vous assure un habitat où vous le voulez, ainsi que d'autres ailleurs... une équivalence ... vous direz, mais conduire un camion ne vaut pas de penser un camion; ce n'est pas le même coût ! ... (ah ..?) et si à formation ouverte et gratuite, dans le but d'assurer une connaissance aux générations futures, leur liberté de choix indépendamment du passé (sans les contraintes sociales/légales poussives et liberticides, d'abord préservation d'une néo-tradition...), leur envioe de vivre ensemble...
-- vous me direz que je rêve ... ;)
-- mais qu'il suffit d'un déclic organisé, d'un déplacement de point de vue pour comprendre que le monde tourne d'abord sur lui-même, en préservant ses "acquis culturels" sous la forme d'une société qui s'auto-propagande pour ressentir son autio-satisfaction commune... cela peut ^petre différent en adoptant un point de vue à très long terme et en prenant aussi comme vrai que chaque être humain, plus ou moins débile (ou génial) a les mêmes nécessités de vie tout en panachant les originalités et besoins parfois plus obsessionnels que pour d'autres. On peut accepter que quelqu'un aime vivre sous terre, qu'un autre voudrait être dans un arbre...
__ cela passe par une temporisation, une mise à plat des principes actuels, de leur remise en cause aussi ...
--> on pourrait savoir si de nucléariser est utile, si des ordinateurs qui peuvent tourner en 12V et autres lampes ont besoin d'être en 220V, s'il n'est pas possible d'avoir une vraie électricité mutualisée, autonome pour la ville, grâce à ses batiments ... si le montage nucléaire civil "sponsorisé" par le militaire est sain... ;)
--> on pourrait se laver aux fontaines publiques ... ??
---> alors allez-y tapez là-dessus, vos critiques sont utiles à avancer des points de vue et à "aiguiser" des arguments vers autre chose que l'espace circonscrit au légal actuel...
-- j'ajouterai que je cultive le désespoir comme l'une des consistance de la vie ... et que la seule chose que je ne sache pas, c'est comment faire librement ce que je veux avec la participation ( et l'assentiment) des autres ...

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